amortissement : évaluation comptable de la perte de valeur (dépréciation) d'un bien durable au cours d'une période de temps donnée. La dépréciation s’explique par l’usure ou l’obsolescence du matériel de production de l’entreprise (exemple : l’achat d’une camionnette pour une entreprise de livraison). Un bien est amorti sur sa durée probable d’utilisation, de sorte que l’on peut étaler dans le temps la charge des investissements.

consommation:les entreprises consomment des biens et des services pour produire ou revendre. Les consommateurs achètent des biens ou des services pour subvenir à leurs besoins personnelso ou à ceux de leurs proches ou, tout simplement, par plaisir. La consommation est le moteur de la croissance, elle conditionne l’activité économique mais elle est particulièrement sensible au « moral des ménages » et à leur sentiment de confiance ou non dans l’avenir. Beaucoup de biens consommés sont détruits après usage même si on essaye de recycler de plus en plus une partie des déchets consommés.

crise économique: elle est caractérisée par un revirement brutal de tendances. La croissance n’est plus au rendez-vous, l’activité économique ralentit, l’inflation peut aussi augmenter et le chômage croître. La confiance des détenteurs de capitaux diminue, ils hésitent à investir. Le recours à l’emprunt est difficile : les banques durcissent leurs conditions de crédit et augmentent les taux, espérant ainsi réduire leurs risques. La crise peut ne toucher qu’un seul secteur (le textile, par exemple...). Mais, quand elle touche la sphère financière, elle ne tarde pas à s’étendre à d’autres secteurs économiques.

croissance: elle correspond à l’augmentation de la production de biens et de services d’un ensemble économique sur une période donnée. Pour une entreprise, elle prend en compte la progression de son chiffre d’affaires. Pour un pays, c’est la progression du Produit Intérieur Brut qui est mesurée pour évaluer le dynamisme de son économie. Les progrès techniques jouent un rôle déterminant dans la croissance, permettant d’améliorer la compétitivité et la rentabilité.

investissement: une entreprise investit pour se développer et produire davantage. Les parents investissent dans l’avenir des enfants en finançant leurs études. Plus prosaïquement, nous investissons dans une voiture souscrivant un crédit. On investit également dans la pierre pour se loger ou pour percevoir un revenu locatif. L'investissement est considéré comme productif quand le « retour sur investissement » est supérieur aux coûts engendrés.

ménage: on entend une ou plusieurs personnes qui vivent ensemble, en partageant le même espace d’habitation et qui mettent en commun leurs ressources économiques.

 

macroéconomie: c’est l’explication des phénomènes économiques à partir des agrégats comme le PIB, la consommation, l’investissement, le niveau de l’emploi, etc.… et de leurs interrelations (contrairement à la microéconomie qui part des comportements individuels). La macroéconomie s’intéresse aux déséquilibres globaux (chômage, inflation, etc…), les ajustements ne pouvant pas être résolus grâce aux seuls mouvements de prix. Les modèles macroéconomiques (même s’ils comportent de plus en plus des fondements microéconomiques) constituent l’outil essentiel des politiques économiques des Etats, dont un des buts est de promouvoir la croissance et le plein emploi.

 

pouvoir d'achat: selon l’INSEE

-« le pouvoir d’achat du salaire est la quantité de biens et de services que l’on peut acheter avec une unité de salaire ; son évolution est liée à celles des prix et des salaires ». La notion statistique usuelle utilisée par l’INSEE est celle du pouvoir d’achat du revenu disponible brut (RDB). Ce dernier se définit comme la somme de tous les revenus d’activité et du patrimoine ainsi que des transferts aux ménages (prestations sociales), moins les impôts et autres prélèvements sociaux.

 

prix: valeur demandée d’un bien ou d’un service libellé dans une monnaie. Le prix est le résultat de l’offre et de la demande sur un marché : la rareté fait monter les prix tandis que l'offre excessive les fait descendre. Pour le détaillant, le prix est avant tout le résultat du prix payé pour l’objet qu’il revend, alors que pour le consommateur c’est le prix qu’il est, psychologiquement et en fonction de son pouvoir d’achat, disposé à payer. Au final, le commerçant devra, néanmoins, s’adapter à la demande et le client à l’offre pour trouver un prix d’équilibre.

 

production : activité économique consistant à créer des biens et des services à partir de facteurs de production (travail humains et machines, notamment), en vue de les échanger sur les marchés.

 

productivité : elle désigne l’efficacité des moyens ou facteurs (travail et capital) utilisés pour aboutir à la production de biens et services. Elle est évaluée en volume, en comparant les unités produites à la quantité de facteurs de production utilisés, ou en valeur, en confrontant la valeur de la production aux coûts de production. Les progrès techniques permettent d’améliorer la productivité.

produit intérieur brut (PIB): somme des valeurs ajoutées de l’ensemble des entreprises et des administrations d’un pays, à laquelle on rajoute les droits de douane. Le PIB permet de calculer la croissance économique, autrement dit les variations de la production de biens et services sur le territoire national d’une année sur l’autre. Pour calculer le PIB, on retient le critère de localisation des facteurs de production sur le territoire national (une filiale d’un groupe français implantée à l’étranger ne contribue pas au PIB de la France, mais, à l’inverse, un groupe étranger installé en France y contribue).

récession: c’est un mot que l’on évite de prononcer car il est associé à une période sombre pour l’économie. On lui préfère, bien souvent, le terme de croissance négative. Il désigne, effectivement, un recul du PIB sur deux trimestres de suite. Il signifie que la croissance n’est plus au rendez-vous et qu’elle régresse ponctuellement, traduisant une diminution de la production d’un pays et, en général, de son commerce extérieur. Elle est particulièrement redoutée lorsqu’elle survient en même temps qu’un retour de l’inflation et une augmentation du taux de chômage.

revenus primaires: sont ceux qui sont perçus en contrepartie d’une contribution directe à la production. On compte deux types de revenus primaires : les revenus d’activité ou revenus du travail (salaires, excédent brut d’exploitation de l’entrepreneur) et les revenus de la propriété ou revenus du capital (revenus des placements financiers, les loyers...). Le revenu médian est le revenu qui partage exactement en deux la population : la moitié de la population dispose d’un revenu plus élevé que ce revenu, l’autre moitié d’un revenu moins élevé. Le revenu moyen est la moyenne de l’ensemble des revenus de la population concernée. Il peut être différent du revenu médian si, par exemple, il y a un très grand fossé entre des revenus très élevés dont bénéficie une faible partie de la population et des revenus faibles touchant la majorité de la population.

travail: les salariés sont des « travailleurs » : ils perçoivent une rémunération en échange de leur travail. La nature du travail est très variée. Il peut être manuel, intellectuel, créatif… Le statut des salariés varie en fonction de leurs compétences et de leurs qualifications. Avec le capital, le travail est, pour les économistes, l’autre facteur de production. La quantité de travail disponible dans un pays dépend de sa population active, c'est-à-dire de l’ensemble des personnes exerçant ou cherchant à exercer une activité rémunérée.

valeur ajoutée:si le chiffre d’affaires représente le montant total des ventes réalisées par une entreprise pendant une période donnée, autrement dit la valeur de la production commercialisée, la valeur ajoutée mesure la richesse créée. Pour réaliser cette production, l’entreprise va utiliser des biens et des services (matières premières, électricité, produits semi-finis…) : ce sont les « consommations intermédiaires ». La valeur ajoutée d’une entreprise est la valeur totale de sa production moins les consommations intermédiaires. La valeur ajoutée mesure la contribution d’une entreprise à la production totale d’un pays. Ainsi, le PIB est la somme des valeurs ajoutées des entreprises implantées dans ce pays.

 

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