Les mots-clés
agents économiques, besoin, biens, consommation, comptabilité nationale, conjoncture, croissance, luxe, macroéconomie,  ménages, microéconomie,  pauvreté, P.I.B., P.N.B.,  production, prix, récession, revenu, richesse, secteurs d’activités, services, travail , TVA, valeur ajoutée

Contenus

La notion de besoin
Les notions de biens et de services
L’économie
Les agents économiques
La production
La macroéconomie
La croissance
Les secteurs d'activités

Activités

 

 

LA NOTION DE BESOIN

Dans le langage courant, le mot besoin est synonyme d’état de manque; dans le langage de l’économie, ce mot assume un sens plus large, et par le mot besoin on entend “tout ce dont on a envie''.
Parmi les besoins on distingue :
→ les besoins primaires: ce sont les besoins liés à la survie;
→ les besoins secondaires : la satisfaction de ces besoins est liée à des produits non vraiment nécessaires (notion de “luxe”).

Il est évident que ces deux notions sont subjectives, puisqu’elles dépendent du contexte historique et du type de société. On peut bien s’imaginer, donc, que ce qui était considéré comme non nécessaire dans le passé (par ex. l’éducation scolaire, les appareils électroménagers, etc. ), dans la société actuelle peut devenir de première nécessité.

Les facteurs principaux qui déterminent la multiplication des besoins de l’homme sont :
- le progrès technique et l’amélioration du niveau de vie ;
- la publicité ;
-la vie en société, qui mène l’individu à se classer socialement, selon son mode de consommation.



La notion de pauvreté


La notion de pauvreté est strictement liée à celle de besoins primaires. Par pauvreté, on entend une situation d'individus ou de groupes, démunis de ressources jugées essentielles.
Etymologie: du latin «pauper», pauvre, c’est l’état d’une personne qui ne dispose pas des ressources matérielles suffisantes et vit dans des conditions qui ne lui permettent pas d’exister dignement.
En économie, il y a deux manières d’aborder la pauvreté : on parle de pauvreté absolue, lorsque un ménage n’a pas les moyens de se procurer un «panier» de biens considérés comme indispensables à sa survie. Puis, il y a la pauvreté relative, lorsque le revenu d’un ménage est inférieur à 50% du revenu médian.
La pauvreté absolue, c'est-à-dire l'incapacité pour un individu de satisfaire ses besoins élémentaires (se nourrir, se vêtir, se loger, se chauffer, faire subsister sa famille...) s'évalue en monnaie et comme un minimum vital.
La pauvreté relative concerne, d'après l'Union européenne, "tous les individus ou les familles dont les ressources (matérielles, culturelles et sociales) sont si faibles qu'ils sont exclus des modes de vie minimaux acceptables dans l'Etat membre dans lequel ils vivent" (CEE, 1985).

 



LES NOTIONS  DE BIENS ET DE SERVICES

Définitions

Par les mots biens et services on entend tout ce qui sert à satisfaire des besoins.

Plus précisément, on appelle bien tout produit ou objet matériel (par ex. un bijou, de la bière, une voiture, etc. ).
On appelle services toutes prestations (par ex., soins médicaux, transports, etc.) aptes à
satisfaire un besoin.
Pour être considéré  “économique”, un bien doit présenter les qualités suivantes :

  • l’utilité : il doit pouvoir satisfaire un besoin ;
  • la disponibilité : il doit être disponible ;
  • la rareté : il doit exister en quantité limitée.


De ces trois facteurs, c’est-à-dire l’utilité, la disponibilité et la rareté, dépend la valeur économique d’un bien, qui est exprimée par son prix.

Classification des biens

Du point de vue de ceux qui les utilisent, on peut distinguer :

  • les biens de consommation : ils sont  destinés aux consommateurs (ex. produits alimentaires, vêtements, voitures, etc.) ;
  • les biens de production : ils sont utilisés par les entreprises pour produire d’autres biens (par ex. matières premières, machines, outillages, etc.).


Du point de vue de leur durée, on distingue :

  • les biens durables: qui s’utilisent à travers le temps (ex. outillages, voitures, vêtements, etc.);
  • les biens non durables:qui s’utilisent en une seule fois (ex. produits alimentaires).

 



L’ÉCONOMIE

Par le mot économie on entend :

a) la manière dans laquelle une société s’organise pour produire et distribuer les biens et les services destinés à satisfaire les besoins de ses membres.
b) ce terme désigne aussi la “Science économique”, qui a pour but d’analyser les phénomènes économiques afin de fixer les règles de leur fonctionnement.

 



LES AGENTS ÉCONOMIQUES

Les agents économiques sont les “acteurs” de la vie économique, c’est-à-dire ceux qui effectuent les opérations économiques.

Les opérations économiques les plus importantes sont :

  • la production  des biens et des services ;
  • la distribution ;
  • la consommation


Les agents économiques liés à la production sont les Entreprises [ chapitre 4 – l'Entreprise].
Les Administrations Publiques s’occupent de fournir des services, mais leur but n’est pas lucratif.
Enfin, les Ménages ont pour fonction économique principale la consommation.
Le niveau de la consommation des ménages dépend de deux facteurs :
a) les revenus : la consommation augmente avec l’augmentation des revenus ;
b) le coût de la vie, c'est-à-dire les prix des produits et des services.
Le coût de la vie, avec les revenus, détermine le pouvoir d’achat d’un ménage.

Étymologiquement, économie vient du grec «oikos» (maison) et «nomos» qui signifie gérer (l’économie est l’art de bien administrer une maison, des gérer les biens d’une personne, puis, par extension, d’un pays). Plus généralement, l’économie est une science sociale qui étudie la production, la répartition, la distribution et  la consommation des richesses d’une société.

 

LA PRODUCTION

La production des biens et des services est l’opération fondamentale, indispensable pour mettre en fonction les mécanismes économiques de la distribution et de la consommation.
Pour produire, sont nécessaires les facteurs de production suivants :

  • les ressources naturelles :  elles sont liées au milieu naturel (matières premières, sources d’énergie, etc.).
  • le travail : c’est-à-dire l’effort physique et intellectuel de l’homme.

À l’origine, l’homme pouvait presque totalement satisfaire ses besoins, à travers la chasse, la pêche, ou la cueillette, etc. De nos jours, le progrès technique a modifié le travail en introduisant d’abord les outils et les machines, et, enfin, l’automatisation.
Le machinisme a, donc, des conséquences sur le travail, qui sont :
- la division du travail : le processus de production n’est pas réalisé totalement par une seule personne, ou même usine, mais à chacun est confiée une seule opération ;
- la spécialisation : une personne répète toujours la même opération ;

- la fabrication en série, c’est-à-dire la standardisation;
- l’interdépendance économique: chacun de nous, ne pouvant pas produire les biens aptes à satisfaire tous ses besoins, a besoin des autres individus ; ce facteur du besoin réciproque est à la base de l’échange, qui  est l’élément clé de l’économie moderne.

  • le capital technique: il est représenté par l’ensemble des biens (outils, machines,   équipements,…etc.), qui assurent, avec le travail, la  transformation des ressources naturelles. Parmi ces biens de production, il y en a  qui sont durables (machines, outils), appelés biens d’équipement, et d’autres non durables (matières premières, produits semi-finis) appelés stocks, ou capital d’exploitation. La formation du capital technique d’une entreprise se fait à travers l’investissement. En outre, l'amortissement consiste à consacrer une partie des ressources de l’entreprise pour renouveler le capital technique, qui se déprécie progressivement. Le financement des investissements se fait à travers l’épargne de ceux qui n’ont pas dépensé tout leur revenu, ou à travers l’épargne de celui même qui doit investir, c'est-à-dire, l'autofinancement.


En économie, par  population active on entend l’ensemble des citoyens qui exercent une activité (travail) qui leur donne des revenus. Elle est définie comme l’ensemble des personnes âgées de 15 à 64 ans exerçant une activité rémunérée (population active occupée) ou recherchant un emploi (chômeurs). Il est à noter que les jeunes scolarisés et les étudiants ne sont pas comptés comme des actifs. Le taux d’activité est le rapport entre le nombre d’actifs (actifs occupés et chômeurs c'est-à-dire la population active) et la population totale correspondante. Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés et chômeurs). On peut le calculer par âge.



LA MACROÉCONOMIE

L’analyse des phénomènes économiques, qui est l’objet principal de la science économique, peut se faire à deux niveaux :

  • La Microéconomie : qui étudie les opérations économiques élémentaires accomplies par les agents économiques;
  • La Macroéconomie: qui étudie les opérations économiques dans leur globalité, au niveau de l’ensemble des agents économiques d’une nation.

 

Le circuit économique

Par le terme circuit économique on peut représenter la circulation des biens et des capitaux dans une économie de marché. Les mouvements d’échanges correspondants sont appelés flux et ils peuvent être :
a) des flux réels, s’ils portent sur des biens, des services, du travail ;
b) des flux monétaires, s’ils portent sur de la monnaie.

La Comptabilité Nationale

C’est le service qui regroupe et évalue, au niveau d’une nation, toutes les opérations économiques (production, investissement, prêt, achat, consommation…) accomplies en une année par les différents agents (ménages, entreprises, administrations publiques).

Les grandeurs qu’utilise la comptabilité nationale sont:
a) le produit intérieur brut ( P.I.B.) : c’est la valeur de l’ensemble des biens et services créés en une année par l’ensemble des agents économiques d’un pays. La notion de valeur ajoutée est utilisée par la comptabilité nationale pour évaluer la richesse créée par chaque entreprise ; elle se calcule en faisant la différence entre le chiffre d’affaires de l’entreprise et sa consommation intermédiaire. Le P.I.B est, donc, égal à la somme des valeurs ajoutées de l’ensemble des agents économiques d’un pays obtenues en un an ;
b) Le produit national brut (P.N.B.): pour calculer cette grandeur il faut tenir compte aussi des échanges avec l’étranger ; il s’obtient en faisant l’opération suivante :
P.N.B. = P.I.B. + Revenus reçus de l’étranger – Revenus versés à l’étranger.

Le Revenu National

C’est la somme de tous les revenus perçus en une année par toute la population qui a participé à la production ; il est formé par tous les salaires, plus tous les revenus de la propriété.


Toutes ces données: flux réels, flux monétaires, P.I.B. , P.N.B., valeur ajoutée, etc., concourent à la détermination de la Conjoncture, qui est la situation économique relative à un certain moment et aussi sa possibilité d’ évolution à court et à moyen terme.

 

LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE

Si le P.I.B d’une nation augmente régulièrement sur une longue période, on parle de croissance économique. Cette croissance est réelle si le P.I.B augmente plus rapidement que la population (en effet, la population évolue dans le temps, et il faut tenir compte de ce phénomène, lorsqu’on analyse la croissance d’une nation).
La croissance est caractérisée non seulement par une augmentation de la production globale d’un pays, mais elle est aussi caractérisée par des changements techniques, économiques et sociaux : par ex., la naissance de nouveaux secteurs d’activités, qui prennent la place d’autres secteurs en disparition (par ex., secteur agricole en déclin et augmentation des activités du tertiaire…etc.).

 

Les fluctuations économiques

En analysant l’évolution des activités économiques sur une longue période, on peut observer que, tout en présentant une tendance générale à la croissance, elle est caractérisée par des phases qui se répètent de manière cyclique :
1) l’expansion: les activités économiques sont en plein essor ;
2) la crise : elle interrompt une période d’expansion et marque le passage vers une période de dépression. Les signes révélateurs de la crise sont déjà visibles dans la phase précédente de l’expansion, lorsqu'on a le phénomène de la surproduction (l’offre est supérieure à la demande), ou celui inverse de la sous-production (la demande n’arrive pas à être satisfaite);
3) la dépression: les activités économiques subissent un ralentissement, ainsi que les investissements ; il y a une diminution des revenus ;
4) la reprise : les activités économiques sont en reprise ; une nouvelle phase d’expansion se prépare. Ce passage est dû, généralement, à un important changement, comme par exemple une découverte technique, ou à l’intervention de l’Etat par une politique économique de subventions.  

Actuellement, depuis la seconde guerre mondiale, on peut observer que les périodes de crise n’ont plus comme conséquence de graves phases de dépression comme celles qui se vérifiaient aux siècles derniers; il s’agit, plutôt, de légères baisses de la production et de la croissance, qu’on appelle récession.

Dans les sociétés capitalistes, la croissance est devenue un phénomène constant ; l’augmentation continue de la production a contribué à élever le niveau de la vie et même le pouvoir d’achat ; donc, suivant la logique capitaliste, on peut affirmer que la croissance est synonyme de progrès social.

 



LES SECTEURS D’ACTIVITÉ

En économie, on a l’habitude de classer les activités humaines en trois secteurs :

  • le secteur primaire : activités liées à l’exploitation du sol et du sous-sol pour en tirer les matières primaires (agriculture, forêt, pêche, mines)
  • le secteur secondaire: activités de transformation (industrie, bâtiment)
  • le secteur tertiaire: activités liées aux services (commerce, banques, transports).

 

 

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